jeudi 7 mai 2009
Une femme et sa valise
Est-il normal qu'une femme qui prend son courage à deux mains pour dénoncer une situation de violence conjugale soit punie par les autorités canadiennes pour l'avoir fait? C'est pourtant ce qui arrive à Sylvie Mendo Me Ntyam, condamnée à être expulsée du pays, loin de ses enfants, après qu'elle eut quitté l'homme qui promettait faussement de la parrainer.
Originaire du Cameroun, Sylvie est arrivée à Montréal en mai 2003. Elle est tombée amoureuse d'un homme, réfugié africain lui aussi, rencontré dans un cours d'anglais. «Il m'avait dit qu'il avait été marié et divorcé et qu'il voulait une femme avec qui vivre le reste de ses jours», m'a-t-elle raconté tout doucement.
J'ai rencontré Sylvie au centre de détention d'Immigration Canada à Laval. C'était la veille de son expulsion. L'endroit, sinistre, sous haute surveillance, est entouré de barbelés. J'y accompagnais Blandine Tongkalo, directrice de la maison d'hébergement Transit 24, où Sylvie s'était réfugiée depuis janvier, fuyant son conjoint violent. Elle était venue lui porter sa valise noire et son sac à main. C'est tout ce qui lui reste de son aventure canadienne.
Sylvie nous attendait, assise bien droite, dans sa robe de tulle rose et son veston noir. Une belle femme de 40 ans, regard sombre, lèvres charnues, cheveux soigneusement rangés dans un chignon tressé. Elle n'avait pas l'air en colère. Elle avait surtout l'air triste, dépossédée. «La journée est trop longue, la nuit est trop longue, tout est long», a-t-elle murmuré. Blandine, qui l'avait vue la veille, au moment où elle avait dû faire ses adieux à ses enfants, ne l'a pas reconnue. «On dirait qu'elle a vieilli tout d'un coup.»
Sylvie m'a raconté son histoire d'un ton monocorde. Le plan, c'était qu'ils se marient et qu'ils aient des enfants. «Sois tranquille, je vais te parrainer», lui disait-il. Il ne l'a jamais parrainée. Ils ne se sont jamais mariés. Et ils ont eu trois enfants. Deux filles et un garçon, aujourd'hui âgés de 4 ans, 3 ans et 1 an.
Sylvie dit que son conjoint la harcelait pour qu'ils aient des enfants. Et les promesses de mariage et de parrainage? Des promesses en l'air. Tout en la nourrissant d'espoir, l'homme qu'elle aimait trouvait toujours des prétextes pour se défiler. Elle s'est donc retrouvée à vivre pendant toutes ces années dans la clandestinité, sa demande de statut de réfugié ayant été rejetée. Sans statut, sans droit, dans un foyer violent, à la merci d'un conjoint qui menaçait toujours de la dénoncer pour mieux la garder sous son emprise.
Originaire du Cameroun, Sylvie Mendo Me Ntyam est arrivée à Montréal en mai 2003. Elle a été condamnée à être expulsée du pays, loin de ses enfants, après qu'elle eut quitté l'homme qui promettait faussement de la parrainer.
Avec le temps, la situation est devenue invivable. Violence, intimidation, menaces. À bout de forces, Sylvie a fini par se réfugier dans un centre pour femmes battues avec ses trois enfants. Elle a fait une dénonciation à la police, dans laquelle elle a tout raconté: les fausses promesses, l'humiliation, les insultes, la fois où il a menacé de la tuer et où il a cassé la porte de la chambre des enfants où elle s'était réfugiée, les coups qui ont suivi, les nuits passées dehors après avoir été chassée de la maison. «Un soir, il a mis mes effets personnels dehors. J'ai passé la nuit dans un abri d'autobus. J'avais très peur de lui, il me disait: «Si tu appelles la police, ils vont t'expulser au Cameroun, dans ton pays.» J'avais très peur aussi de la police.»
Il y eut plusieurs épisodes de ruptures et de réconciliations. Et puis un jour, en faisant le ménage, Sylvie a découvert des papiers de Western Union lui laissant croire que son conjoint avait envoyé 900$ en Afrique pour parrainer une autre femme. Elle a finalement compris que son plan était de se débarrasser d'elle comme d'une vulgaire marchandise, de la séparer de ses enfants et de faire venir cette autre femme pour la remplacer. C'en était trop. Elle a décidé de le quitter une fois pour toutes. Et il a fini par mettre sa menace à exécution: elle a été livrée aux autorités.
C'est ainsi que Sylvie s'est retrouvée en détention avant d'être expulsée vers les États-Unis, jeudi. Elle ne sait pas où elle ira, comment elle survivra, comment elle arrivera à revoir ses enfants, qui sont toute sa vie. Mardi, elle a tenu à les voir pour la dernière fois au centre de détention. Sa fille de 4 ans voyait bien qu'il se passait quelque chose d'anormal dans cet édifice entouré de barbelés. Elle disait: «J'ai besoin de ma maman.» Sylvie a serré ses trois petits dans ses bras. «Les mots me manquaient», m'a-t-elle dit, encore en état de choc. Les enfants pleuraient à chaudes larmes. Blandine, qui les accompagnait, pleurait aussi. «C'est un des cas les plus tristes que j'aie vus», m'a dit celle qui travaille auprès des femmes victimes de violence depuis 20 ans. «Même des agents formés pour avoir le coeur dur pleuraient.»
J'en reviens à ma question du départ. Est-il normal qu'une femme qui prend son courage à deux mains pour dénoncer une situation de violence conjugale soit ainsi punie par les autorités canadiennes? N'y a-t-il pas un devoir de protéger les femmes aux prises avec cette violence? Cette expulsion est-elle vraiment dans l'intérêt des trois enfants arrachés à leur mère? Comment la mère pourra-t-elle honorer sa garde partagée dans une telle situation?
Dans les cas de parrainages qui ouvrent la porte à des abus, Immigration Canada tient compte de la nécessité de protéger les victimes de violence familiale. Il existe aussi des mécanismes pour protéger les immigrées qui travaillent dans l'illégalité et qui osent dénoncer les abus de leurs employeurs. Pourquoi ces mêmes mécanismes n'ont-ils pas été mis en place ici?
J'ai appelé l'avocate de l'ex-conjoint pour obtenir sa version. Elle ne m'a pas rappelée. À Citoyenneté et Immigration Canada, la porte-parole, Jacqueline Roby, reconnaît que la situation est aussi absurde que difficile. Mais elle prétend que son ministère n'a pas été mis au courant de la situation et que, s'il avait su, il aurait pu agir. «C'est au requérant de faire valoir ses arguments.»
Or, l'avocat de Sylvie, Stewart Istvanffy, a bel et bien demandé un sursis administratif pour motifs humanitaires à l'Agence des services frontaliers, qui travaille en collaboration avec Immigration Canada. La demande est restée sans réponse. L'Agence a refusé de répondre à mes questions, prétextant la confidentialité du dossier.
Au final, le message troublant que les autorités canadiennes envoient aux femmes sans papiers qui vivent le même cauchemar, c'est qu'elles feraient mieux de continuer à subir les coups sans rouspéter. Pendant ce temps, quelque part à la frontière des États-Unis, une femme seule, anéantie, une valise noire à ses pieds, pleure ses trois enfants.
Texte par Rima Elkouri de cyberpresse.ca
mardi 5 mai 2009
Enfant , j'étais leur objet sexuel par ma soeur Eugénie
Ce livre raconte l’histoire d’Eugénie, une histoire de souffrance et de lutte, qui culmine avec un triomphe qu’elle s’est promise pour dire à tous ceux qui pensent que dans une telle situation on ne peut pas s’en sortir, qu’on peut le faire et devenir encore plus forte que jamais sans rancune ni haine envers les hommes, mais avec une paix profonde en soi qu’on partage avec le violeur dans l’amour et l’espoir de le voir aussi transformé et guéri. Ecrire ce livre et le publier a été la raison de vivre et de se battre d’Eugénie pendant les longs moments de souffrance qu’elle a vécue et où le suicide frappait très fort à sa porte. Aujourd’hui son rêve devient réalité : elle est guérie, dit au monde qu’on peut guérir de la dépression, de multiples abus sexuels, et elle publie enfin le livre qui raconte sa vie, son combat et son Amour pour Celui qui lui a soufflé la vie, l’a fortifiée et guérie.
http://www.lulu.com/browse/preview.php?fCID=6617308
Acheter ce livre je vous le recommande fortement.
mercredi 22 avril 2009
TROIS JOURS DE GLOIRE SUR LAVAL
Du Vendredi 1er Au Dimanche 3 MAI 2009
Avec l’Apôtre PAUL NKENG
Séminaire sur la délivrance et la guérison divine
Sur le thème : « Il est venu Libérer les captifs » Luc 4 :18.
L’Assemblée Chrétienne du Réveil des Nations
Vous invite à venir recevoir la touche de Dieu dans votre vie.
JESUS CHRIST EST LE SEIGNEUR !
Heure :
Vendredi et Samedi Soir 19h à 21h
Dimanche Matin 10h à 12h30 Soir 19h à 21h
A l’adresse suivante,
3802, Boulevard notre Dame
à Laval
Coin de la 80e Avenue.
Contact :
(514)473-7329
SOYEZ RICHEMENT BENIS !
jeudi 9 avril 2009
Le 1er Mai moi et toi ont construit l'avenir
Bonjour à tous,
Je vous envois aujourd'hui une lettre d'invitation concernant une scéance de débat et d'information qui aura lieu le 1 Mai prochain à Montréal et qui concerne le développement et la promotion de la culture afro-canadienne qui nous touchent tous.
SVP prenez deux minutes de votre temps afin de lire l'information et vous pouvez contacter la présidente de cette organisme pour plus de détails ou d'information.
SVP pour les aider, prendre quelques minutes afin d'envoyer l'information à tous vos contacts e-mail.
Cette réunion concernent tous les québécois et Québécoises, toutes couleurs confondues qui se battent chaque jour pour l'égalité dans la nation canadienne.
Merci de votre temps et à bientôt.
Information: liana-iofi@hotmail.com
samedi 28 mars 2009
vendredi 20 février 2009
Sainte Invitation
Sainte invitation du 26 Fev au 01 Mars 2009 à Laval Canada
Pour un temps comme celui-ci, il est remarquable de savoir que notre Dieu fait toute chose bonne en son temps. La bible nous dit dans le livre de 1 Chroniques chapitre 12 au verset 33 : « des fils d'Issacar qui savaient discerner les temps pour savoir ce que devait faire Israël ».
Bien ! Voici venu le temps du rafraîchissement de relèvement, de guérison et de délivrance de Dieu, pour chacun de nous pendant ce moment sur le Canada. Dieu nous a mis à cœur d'organiser une conférence internationale sur le Canada particulièrement dans la ville de Laval.
Ces rencontres glorieuses se dérouleront du 26 FEVRIER au 01 MARS 2009, tous les soirs à partir de 19h.
A l'adresse suivante: 3802 Boulevard Notre Dame (80 Avenue) Laval
Le thème étant : « TU REPRENDRAS TES POSSESSIONS» ABDIAS 1V17 ;
Avec comme orateurs L'Apôtre MOSENGO JEAN CLAUDE ;l l'Apôtre Paul NKENG et son épouse la Prophétesse Cécile NKENG, et bien d'autres.
Parmi nous plusieurs grands artistes chrétiens du gospel qui seront au rendez-vous , Daniel Drisdelle du Canada, Belinda du Canada, La voie du Réveil,
C'est un rendez-vous de Gloire à ne pas manquer. Dieu a quelque chose de spéciale pour vous pendant ces jours.
Invitez des amis en ce lieu où l'onction va briser le joug de l'ennemi, Dieu vous sera fidèle dans toutes ses promesses.
Vos serviteurs Paul et Cecile Nkeng
Plus d'infos :
Tél : 450 934 2542 / 514 473 7329
E-mail : nkengpaul@yahoo.fr
Web : www.reveildesnations.com
jeudi 22 janvier 2009
JDM Magazine a besoin de votre opinion
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